mardi 6 avril 2010

Courts

N'arrivant plus à marcher, la vague bleue déroule sa barbe blanche avant de mourir sur le sable.

Mon cerf-volant de mots voltige au vent attaché par un fil invisible à la mère matrice.

De longue haleine, l'éthanol me souffle un poème apollinesque qui s'envole à tout jamais dans une fumée psychédélique.

Ma voix lactée parsème de mots filants les caprices à cornes de ma demi-lune.

En paroles

1 commentaire:

Vinchaud a dit…

Je publierai plus souvent des courts. J'aime les écrire; retranscrire un rêve en prenant la plume dans un reveil soudain avant de se recoucher, regarder le lac de canberra et laisser la plume maître de glisser sans réflexion, boire un café à une terrasse et épier les histoires des gens.