mercredi 26 février 2014

Quelques zorribles équations

1 + 1 = 3  (le tout est plus que la somme des parties)

0 + 0  = la tête à toto

1 + 1 = 10 (en base binaire)

deux charentais = un bordelais (le code du département de la Charente est 16, de la Charente maritime 17 et du Bordelais 33, donc 17 +16 =33, il faut être charentais pour comprendre)

1 = UNO (plus qu'une seule carte)

20 + 100 = vincent

à suivre
    

mardi 25 février 2014

Médecin militaire de vol

Un appel, une urgence courir rejoindre le tarmac
Le vent des hélices fait claquer mon anorak
L’hélicoptère s’envole mais pas mon traque
Avec cette montée d’adrénaline donnant la niaque
Assis à côté des hommes des vraies baraques
Des seringues, des compresses dans mon sac
Dans le ciel les traits d’argent des balles tac-tac
C’est la guerre, presque aussi pire qu’en Irak
Arrivé sur la zone, le signe de bouger ok d’acc
Un blessé, du sang partout, une grande flaque
Arrêter l’hémorragie en quelques seconds tic-tacs
L’embarquer loin d’ici vers un lieu sur, le bivouac
Allez tiens ! Vis ! Vis ! Vis ! Pas que tu claques !

lundi 24 février 2014

Sans dessus-dessous

Buvons des clopes ! Fumons des binchs !
Ce soir, je ne serai plus Vincent l'intellectuel mais Vladimir le séducteur. Mon cœur battra au désir d'une beauté latine. Au son de la musique, sans timidité, mon corps ira voguer en rythme de l'ondulation de ses hanches et, à la fin de la première danse, il y aura l'envie animal de toucher nos corps frémissant, d'enlacer nos langues langoureuses, d'unir nos sexes chaud. Nous nous aimerons dans l'ascenseur, devant la porte, dans le couloir, dans le lit, par terre jusqu'au matin. Et, au réveil, mes doigts frôleront sa peau hérissé et non pas ce clavier pour écrire ces mots...      

mercredi 19 février 2014

Souvenir d'émotion

Chaque nano-seconde, le processeur centrale,
Lance une ligne de code procédurale
Multiplier, soustraire, des 0 et des 1
Dans le circuit-intégré dansent les booléens

Tous les programmes en série s'exécutent
Partageant les ressources de l'ordinateur
L'une d'entre elle, le service éditeur
A été appelé d'ouvrir une enquête

Une image boucle dans le système
Sur le récurrence d'un état antérieur
Il faut rechercher sur le disque dure

Les mots clés s'associent plus aucun dilemme
Des flots de mémoire des gigas s'y plug
Bien trop d'information la machine bug

dimanche 16 février 2014

Solitude

Arpenter la voirie de Paris
Cette ville jamais endormi
Seul et loin des autres vies

Rempli des regrets de ah si
Avoir fait cela fait ceci
Alors pas ce temps maudit

Etre réveillé dans la nuit
Nu dans ce si grand lit
Avec comme ami l'ennui

Des larmes cette petite pluie
Égrenées un peu là un peu ici
Quand le chagrin m'envahit

samedi 15 février 2014

Vagabondage dans Paris

Durant l'année ou j'ai vécu à canberra en australie, j'avais pris l'habitude une fois par week-end  de faire le tour du grand lac touchant ma résidence. Pendant ces quelques heures de marche, je me parlais à moi-même sur tous les sujets possibles et imaginables, de mes petits états d’âmes à refaire le monde. Dans ces monologues, mes paroles n'émettaient aucun son mais un sourd aurait été capable d'effectuer une lecture labiale, mes lèvres suivaient le mouvement de l’émission des mots et mes mains s'agitaient à prolonger l'expression de mon discours. Après ce vagabondage, le poids de la solitude était léger comme une plume : j'avais extériorisé en verbalisant le tout pleins d'émotions, de pensées, de mon for intérieur et mon activité sociale, certes avec moi-même, avait été effectuée.
La rupture avec C a provoqué un vide sociale qui me plonge dans un profond sentiment de solitude. Alors, de nouveau, je me suis mis à marcher seul de manière inconsciente, par exemple, aujourd'hui, je suis sortie de chez moi juste pour aller écrire dans un café mais une force irrésistible m'a ordonné d'aller à pied à une libraire à l'autre bout de Paris.  Toujours le désir de parler, de s'exprimer en toute liberté tant sur le fond que sur la forme pendant les longues heures de la marche. Mes émotions sont rarement la joie car les idées noires sont très présentes mais elle sortent avec des larmes sans tourner en boucle dans ma tête.
Lors de ces marches, parmi la multitude de pensées, je me dis que certaines mériteraient d'être écrites. L'écriture, du fait de son impératif de structuration et d'organisation, apporte de la consistance : de l'opinion à l'idée, de l'intuition à l'argumentation, de l'émotion au lyrisme d'un poème (comme mise en abyme, ce texte pensé le temps de la marche d'aujourd'hui). Cependant  peu finissent à l'état d'ébauche sur un de mes cahiers d'écriture, et encore plus rare à l'état achevé dans un article scientifique, sur ce blog. La plupart seront perdus à tout jamais hormis leur vibrations qui permettent à mon cœur de battre.

dimanche 9 février 2014

Avant le jour

Tout Paris dort
Hormis quelques nocturnes.
La lampe au chevet
De mon obscure solitude.
Des larmes tombent 
Sous la pesanteur du passé.
Quand le jour se lèvera
Le train-train quotidien
Sans la locomotive du cœur.    
Peut-être dois-je
Tout abandonner
Fuir cette vie
Et ces idées noires
Qui ne sont pas là
Mais pas très loin.
Envie de marcher
Sur un long chemin
Et renaître
A Compostelle

Rupture conjugal, fracture dans les cercle sociaux

1 Introduction

Les interactions entre les individus peuvent être regroupées en cercles en fonction de la nature du lien. Une taxonomie classique est de trois groupes: famille, ami, travail. Ce qui m'intéresse ici, ce n'est pas les normes et les valeurs régissant les interactions dans chaque cercle, mais t'étudier une double fracture dans les cercles sociaux après une rupture conjugal  : cercle partagé avec le conjoint et cercle de ses amis.

2 Cercle partagé avec le conjoint

Au fur et à mesure de la vie de couple, les conjoints se mettent à partager progressivement leur famille et leurs amis respectif. En fonction du contexte, l'union des cercles des conjoints est potentiellement plus au moins grande. On peut très bien devenir le parrain d'un enfant de la belle-famille et aussi à l'opposé tout faire pour éviter les occasions de voir sa belle-famille. La question est qu'advient-il de cette union des cercles après une rupture entre les conjoints ? Dans la plupart des cas, il y a une rupture brutale de toute relation avec la famille et les amis de son(sa) conjoint(e) quand la rupture est effective. Pourquoi ?
La première raison est que la nature de l'interaction est une triangulaire (le conjoint a construit une interaction avec le cercle belle-famille/amis par l'intermédiaire du conjoint qui était le médiateur) qui ne peut plus être opérante du fait de la séparation des conjoints. De plus concernant le cercle ami, la nature de cette interaction voudrait qu'elle soit librement consenti par les deux personnes (la famille s'impose à vous tandis que l'on choisit ses amis). Or dans le cas des amis de son(sa) conjoint, cette nature a été biaisée car le conjoint s'impose. C'est pourquoi la rupture est encore plus brutale avec les amis de conjoint car elle est en quelque sorte contre-nature.
La seconde raison est que du fait du poids émotionnels négatif, il est difficile à continuer à interagir avec les deux conjoints. L'émotionnel négatif est les déceptions, les colères, les regrets, les souffrances suite à l'échec d'une histoire amour avec l'énergie et le temps dépensés en vain à construire le couple. La difficulté est du à la volonté de la famille des amis de protéger l'être qui lui est cher dont la responsabilité du poids émotionnel est en partie du au conjoint. Une obligation s'impose alors à la famille et les amis : il faut choisir entre les deux conjoints. Et le choix naturel est celui dont on était lié avant leur rencontre.

3 Cercle de ses amis

Lors d'un coup dur accompagné d'une grande souffrance par exemple la rupture avec son conjoint mais aussi être atteint d'une maladie grave, être victime d'une agression physique ou sexuel, la nature de l'interaction avec les amis ou la famille se révèle par cette observation : ont-ils apporté de l'aide à la personne afin de surmonter cet événement de la vie ?
Lors d'une interaction avec une personne, il y a une contagion émotionnelle (les idées noires avec un dépressif et l'envie de rigoler avec un bout en train). Bien que cela soit désagréable de vouloir interagir avec une personne en état de souffrance, quand on a un lien fort avec elle, l'empathie donne la volonté de lui apporter de l'aide pour qu'elle aille mieux. L'intensité de l'aide d'un ami/membre de sa famille est corrélé au dégrée d'empathie intrinsèque et de son attachement à la personne. Concernant la personne souffrante, lors de cette épreuve du feu, elle prendra conscience de qui sont ses vrais amis et de sa famille. Elle filtrera inconsciemment son cercle ami/famille en gardant uniquement ceux ou celles qui lui ont été proche durant cet événement.

4 Conclusion

Une constante dans la vie humaine est que les échelles de temps sont longues pour construire et inversement courte pour la destruction. Dans le cas de cette étude, l'échelle de temps est
- longue dans le processus du partage des cercles famille/amis entre conjoint, mais courte dans le processus de désunion après une rupture,
- longue dans le processus de création de ses cercles familles/amis mais courte dans le processus de filtrage après une grande souffrance.

mercredi 5 février 2014

Rêve de rencontre

Nous nous enverrons des message chaque soir
Racontant avec humour nos petites histoires
Et il y aura un jour où l'on voudra se voir

Lors de cette rencontre il devrait pleuvoir
Dans tous Paris et sur les trottoirs
Peut-être on s'y cassera la poire

Notre destin est impossible à prévoir
Mais j'ose croire, rempli du fou espoir
Du premier regard de tes yeux d'ivoires


Réel imaginaire

Avant-hier, juste une impression de ton état
Les mails croisés étaient notre unique média
Mais hier, nos chemins se sont croisés ici-bas
Et ton sourire espiègle a éclairé nos débats
Emportant mes rêves dans de fous ébats
Dont ce matin garde des traces mes draps