jeudi 7 juillet 2011

Sous la couette

D'yeux je vois
brillent d'émoi
Cœur qui bat
boum en bas
Poule en chair
corps en l'air
Nez aisselle
Snif le sel
Plaisir dehors
Un deux je dors

jeudi 9 juin 2011

Clusters



Clusters d'un model booléen avec une loi en puissance pour les rayons des sphères

lundi 30 mai 2011

Roland Garros

Le tennis, à Roland Garros, c'est deux adversaires qui tapent de toutes leurs forces une petite balle jaune dans le terrain ocre de la terre battue jusqu'à ce que la balle tombe dans le filet ou rebondisse à l'extérieur du court. Et à ce niveau de jeu, la rage de vaincre accompagne le bruit de chaque frappe de la raquette contre la balle d'un cri animal, orgasmique chez certaines joueuses. Autour de cette arène romaine, le public vibre en une seule entité au tempo des frappes fasciné par ce combat où un seul sortira vainqueur et acclame les guerriers des temps modernes quand ils reprennent leur souffle après une folle dépense d'énergie dont les corps ruissellent de sueur. Chaque joueur puisse tout ce qu'il a en lui dans l'espoir qu'à la fin du tournoi, il soit celui qui dressera la coupe du vainqueur haut dans le ciel.
J'aime ce combat civilisé où notre part animal s'exprime, où le droit à l'excellence règne et où les idéologies sont aux vestiaires.

jeudi 19 mai 2011

Fractal


Représentation des clusters dans un modèle booléen où les rayons des disques suivent une loi en puissance

mercredi 18 mai 2011

Qui ne pipe mot, consent!

Ma fille a bientôt fini l'école et j'ai hâte de retrouver son sourire qui éclaire ma vie comme un soleil. Il me reste plus que cette grande chambre d'hôtel à nettoyer avant que je puisse la rejoindre. Il ne faut pas que j'oublie d'acheter du lait en rentrant, ma fille adore regarder le chat boire son lait. D'abord remettre la chambre en état. Zut de zut, j'ai rendez-vous avec sa maîtresse ce vendredi car elle a des difficultés avec la lecture. Ce soir, on lira Pocahonta, ça la réconciliera avec les mots. Puis, changer les draps et remettre des propres. Si, seulement, j'avais un peu plus d'argent, je pourrais lui offrir des cours du soir et lui donner ainsi toutes les chances de réussir dans la vie. Soudain, mon corps se fige entre deux respirations. Des mains immondes sont posées sur mes fesses. Mais, qu'est ce qui se passe? Je me retourne et un vieux monsieur est collé à moi. Il pose ses grosses mains sur mes épaules et avec autorité m'écrase vers le sol. Perdu dans cette invraisemblable, mon corps transi ne résiste pas. Me voilà les genoux à terre, il saisi ma nuque avec force et, horreur, m'enfonce son sexe dans ma bouche. Pendant trois minutes atroces, je suis l'esclave de ce monstre. Juste après la paroxysme de l'abomination, son orgasme dans ma bouche, il relâche son étreinte et, soudain, je ne suis plus sous son pouvoir. Libéré, l'énergie de la survie me fait bondir et, sans me retourner, je fuis cette pièce. Dans le couloir de l’hôtel, je m'enferme dans le premier lieu de sécurité, la pièce des employés. Je prends conscience alors de ce qui vient de se passer. Mes jambes se mettent à trembler et s'éffondrent dans le coin du mur. Replié sur moi-même, en position foetal, mes larmes coulent une rivière de malheur. Après un temps inconnu, la porte s'ouvre. Tout mon corps se raidit. Non pas encore lui! Ouf, c'est juste une collègue. Mes nerfs me lâchent et je me mets à convulser. Ma collègue m'apaise avec des simples gestes humains et dans ses bras, je lui raconte mon histoire.
Un mois après au tribunal, le coupable dit:
"C'était un rapport consentit car comme dit l'adage : qui ne pipe mot consent!"

mardi 15 mars 2011

jeudi 3 mars 2011

Vieux chêne

Oh vieux chêne ! La vie réclame ta mort !
Tes racines puisent leurs dernières énergies
Dans la profonde terre d'un monde révolu.
Sous l'ombre clairsemée de ton feuillage
Les plantes mènent le combat de la vie
Dans un environnement en pleine mutation
Que tes larges branches regardent de haut.

Mais moi, aujourd'hui, un de tes glands
qui a grandi dans une lointaine forêt
je laisse tomber une fleur de printemps
car le vent ne m'apportera plus jamais
le doux bruissement de tes feuilles.

Adieu Grand-père.

mercredi 23 février 2011

Un café patron

   Au petit matin, la fourmilière parisienne grouille
   De sous la terre, sortent en rang serrés
   Sans un mot, sans un regard
   Les fourmis courant à leur travail

Mes rêves nocturnes diffusent encore dans cette foule inhumaine

   Au petit matin, quelques cigales égarées
   Accoudées au zinc où repose des cafés
   Parlent de tout, et aussi de rien
   Quelques minutes, avant de les rejoindre

Mon être s'ouvre à la vie dans l'interaction avec ses inconnus

samedi 22 janvier 2011

Art aborigène


Petite création à l'aide du langage Caméléon

jeudi 20 janvier 2011

Portnawak

Mon plan y claque
dans la grande flaque
de vos couacs-couacs

Ecoutez votre mac
qu'a une putain d'arnaque
pour voler une boite du CAC

Pas de soucis avec le maniaque
qui gère comme un crack
chaque détail de ce hack

Si il n'y a pas de couac
on aura tous cent plaques
à dépenser portnawak

Tic-tac tic-tac tic-tac
malgré une gorgée de jack
je transpire mon traque

Go go à l'attaque
putain c'est quoi ce mic-mac
c'est bourré de poulets de la BAC

Tatatatatac
ils n'utilisent pas leurs matraques
une balle dans mon cloaque

Mon cœur y claque
dans la grande de flaque
de vos couacs-couacs