mercredi 30 avril 2014

Pensées

Accepter la singularité de sa condition humaine, avec ses faiblesses, et se faisant accepter celle de l'autre.

Oublier un amour passé, c'est en effacer le sens en y gardant juste des souvenirs.

Se réjouir des petits événements de la vie donnant l'espoir et la possibilité des grands.


Réflexion sur la première pensée en étant mon propre objet d'étude

Ma nature est d'être curieux avec une pensée ouverte, critique et réflexive. Dans ma bibliothèque, des livres "autorisés" Marx, Claude Levis Strauss, Michéa, Clouscard... et "extrémiste", Alain de Benoist, Soral, Finkielkraut... Que partage ces auteurs ? Etre une pensée libre à contre courant. Quand je lis ces livres, le monde se dévoile sous un point de vue inédit. Sans le talent de ces auteurs, je pense appartenir à cette famille restreinte des "électrons libres" (voir les textes de ce blog) . Cette singularité s'impose à moi et me pousse à toujours observer, analyser, synthétiser les nombreux sujets que m'offre le monde extérieur : la politique extérieur (par exemple la conflit syrien, libyen, mon prochain texte...) ou intérieur (par exemple le libéralisme comme seul horizon de la politique), etc.  Je ne sais pas si mes interprétations sont pertinentes. En revanche, j'ai une certitude c'est que  la complexité inhérente à ces sujets et le manque d'informations, font que de nombreuses interprétations différentes peuvent être valables. Et ce qui me désole, c'est que les médias ou mon entourage, interprète généralement dogmatiquement et identiquement la plupart des sujets, une "pensée unique" sans diversité.
Mon mal-être est contre cette uniformité avec l'envie de faire sortir les personnes avec qui j'interagis de la caverne de Platon. Cependant la majeur partie des gens préfèrent vivre leur vie dans leur échelle locale (famille, week-end, travail, sports, sorties, etc) en ne se posant pas plus de questions que cela sur le monde extérieur. Mon ex-conjointe faisant partie de ces personnes ou du moins n'était pas à 200 % sur ces sujets, comme moi. Du coup, il m'arrivait d'être colère contre elle en appliquant une violence symbolique (dénigrement, exaspération...) car je ne comprenais pas pourquoi elle ne s'intéressait pas plus à ces sujets.
Aujourd'hui, je pris conscience de ma singularité avec ses faiblesses : un pessimiste sur la nature humaine, ne pas vivre simplement le temps présent, une mauvais écoute de l'autre sur ces tracas quotidiens, etc. J'accepte ma nature mais ne souhaitepas l'imposer à l'autre. C'est mon jardin secret. Ai-je raison d’être ainsi ? Je n'en sais rien. Mais je pense que ma future conjointe avec sa singularité sera complémentaire par rapport à la mienne.

samedi 26 avril 2014

Une seule vie

Expulser.
Crier au ciel.
Pleurer à la terre.
Ecrire son antre.
Parler à la rue.

Courage.
Avec soi-même.
Avec les autres.
Avec l’en-dedans.
Avec l’au-dessus.

Non.
Ne plus subir.
Ne plus regretter.
Ne plus se blâmer
Ne plus l’idéaliser.

Etre.
En mouvement.
Dans le présent.
Dans le futur.
De nouveau.

Depuis combien de temps

Depuis combien de temps, n’ai-je pas senti la caresse chaude de la brise un soir d’été sur la plage ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas été confiant dans la vie, ici et maintenant, et demain ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas serré des bras en formant un cocon à l’abri du monde ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas lâché un peu prise en participant à une discussion banale ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas ressenti une douce envie de la journée au moment du réveil ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas eu des certitudes optimistes sur l’Homme ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas eu une sensation de plénitude dans un moment unique ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas dit dans ma tête : la vie est belle. ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas senti un sexe se refermer sur le mien après l’orgasme ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas été léger comme une feuille virevoltant dans l’instant présent ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas cuisiné un bon petit plat en sifflotant au son de la radio ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas joué à la grimace à deux en se brossant les dents face au miroir ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas appartenu à un ensemble qui dépassait ma propre existence ?

Depuis si longtemps…

mardi 22 avril 2014

Mosaïque mélangée

Passionné et seul
Mosaïque d'un être libre
De couleurs de formes

Avec une rencontre
Un nouveau monde
Un partage de puzzles

Crainte et désir
Du contact des pièces
Du mélange des pigments

Avoir qu’une seule vie
Alors vaincre ses peurs
Et se mettre en danger

Je la trouverai
Elle qui saura donner
Elle qui saura recevoir

Mais sur mon chemin
Que des formules inconnues
Que des lignes de codes

La rechercher ailleurs
Dans un monde numérique
Sans magie sans chaleur

Ne pas avoir le choix
Par contre je serai tricheur
En jouant avec les règles

Et me voici donc ici
A d’écrire ces lignes
A dévoiler mes tuiles

A toi qui m’offre ton image
Accoudé sur la métaphore
Du titre de ce poème

Avec le simple espoir
Que tu triches avec moi
D’un rêve possible à deux 

mardi 15 avril 2014

Un rêve

Elle. Belle. Ensoleillée. Tissu. Nacré. Transparent. Brise. Ondulé. Bras. Dénudé. Rosé. Frissonner. Sourire. Gêné. Yeux. Terne. Étrange. Loin. Proche. Moi. Nier. Espoir. Oublier. Futur. Rieur. Promesse. Aimer. Vivre. Deux. Ensemble. Vouloir. Toucher. Bloqué.  Impossible. Paralysé. Horreur. Non. Non. Non. Elle. Tête. Baissée. Pleurer. Larmes. Sang. Tissu. Taches. Rouges. Se retourner. Muette. Partir. Mer.  Submerger. Pied. Genou. Fesse. Hanche. Dos. Nuque. Tête. Disparaître. A jamais. Moi. Seul. Froid. Pierre. Ramasser. Coller. Peau. Cœur. Douleur. Brûler. Jeter. Tomber. Mer. Vaguelette. Anneau. Reflet. Or.


Et il ferma les yeux et se réveilla.

Avant l'aube

Je suis toujours ici
Au milieu de cette vie
D’un matin sans l’oubli
Du passé le maudit
Soudain les ombres fuient
Peur du chant des cui-cui
Et du ciel qui bleuit

dimanche 13 avril 2014

Seconde naissance

Belle amour.

 Lever. Coucher. Midi. Minuit. Noisette. Rieurs. Brillant. Sourire. Joyeuse. Onctueuse. Crinière. Long. Bas du dos. Ivoire. Ferme. Douce. Cambrée. Demi-lunes. Mandarines.
   
   Demande. Jamais.  Discussion. Perturbé. Renversement. Simple.  Évidence. Demander. Oui. Pleurer. Joie. Enroulés. Brillée. Irradiée.  Magique. Éternelle. Unique. Image. Mémoire.

 Intimité. Nuit. Caresses. Milles. Douces. Bisou. Fauve. Fusion. Enlacer. Anges. Serrer. Complicité.  Bonne-nuit. Rêver. Réveil. Bonjour. 
  
 Deux. S’aimer. Désirer. Trotter.  Idée. Petite. Futur. Trois. Thomas. Hugo. Marion. Claire. Exister. Imaginaire. Vie. 
    
 Van. Plage. Kangourou. Poisson.  Train. Musée. Canaux. Rues. Tableaux. Caille. Mosaïque. Skis. Amis. Raclette. Vélo. Châteaux. Ascenseur.
  
Cercles. Neveux. Nièces. Tiens. Miens. Anniversaires. Éclats. Rire. Bougies. Flashs. Gâteaux. Parrain. UNO. Bretagne.

       
Armageddon.

Changement. Dégradation. Progressif. Distant. Sortir. Seule. Attendre. Samaritain. Désengagement. Reproches. Colérique. Odeur. Dénigreur. Pessimiste. Désorganisé. Précoce. Pleurer. Matin. Voiture. 

Croire. Espérer. Renouveau. Beau-temps. Tenir. Sourire. Se battre. Endurer. Supporter. Aveuglé. Fuir. Revenir. Muet. Isolé. Tourmenté. Déstabilisé. S’enfermer. Exploser.
    
Irréversible.  Brisure. Abandon. Rejet. Subir. Passif.  Hiver. Désespoir. Crier. Hurler. Écroulé. Détruit. Souffrance. Frénésie. Implorer. Etoiles. Miracles. Égoïste.
  
Seul. Lit. Immense. Chercher. Nuit. Sommeil. Fractionné. Insomnie. Lampe. Chevet. Fumer. Sursaut. Réalité. Cruelle. Sangloter. Fœtal.    

Egaré. Paris. Seul. Empathie. Connecté. Compagnon. Souffrances. Regard. Rouges. Baissés. Apeuré. Fil. Invisible. 
           
Nihilisme. Etre. Détruit. Négation. Démesure. Envies. Malsaine. Interdit. Incompréhensible. Immoral. Perdu. Désespoir. Vide. Regrets. Passé. 

  
Renaissance.

Soutien. Aide. Famille. Amis. Appel. Week-end. Présence. Discuter. Humain. Partager. Émotions. Soutenir.  

Résister. Courage. Porter. Poids. Marcher. Parler. Soi-même. Évacuer. Journée. Entière. Cathartique.  Chemin. Long. Temps.   
    
Sublimer. Souffrance. Nature. Soi. Vrai. Expression. Norme. Intérieur. Dicter. Moi. Nouveau. Espérance. Volonté. Force. Destin. 

Projet. Nouveau. Sens. Futur. Libre. Choisir. Humain. Debout. Mouvement. Seul.  

Ecrire. Roman. Dyslexique. Facekiller.     

jeudi 10 avril 2014

Un peu de news

En ce moment, je suis en vacances et j'en profite pour écrire mon roman. J'ai deux nouveaux chapitres qui viennent s'ajouter au premier. Cela fait 3. Il en reste 3 encore...

J'ai découvert récemment un parolier pierre delanoe. J'ai été touché plus particulièrement par mes mains qui est en résonance avec mes sentiments.

Mes mains
Dessinent dans le soir
La forme d'un espoir
Qui ressemble à ton corps

Mes mains
Quand elles tremblent de fièvre
C'est de nos amours brèves
Qu'elles se souviennent encore

Mes mains
Caressent dans leurs doigts
Des riens venant de toi
Cherchant un peu de joie

Mes mains
Se tendent en prière
Vers ton ombre légère
Disparue dans la nuit

Mes mains
Elles t'aiment à la folie
D'un amour infini
Elles t'aiment pour la vie

As-tu déjà effacé ce passé qui m'obsède?
As-tu déjà oublié que ces mains ont tout donné?

Mes mains
Qui voudraient caresser
Un jour seront lassées
D'attendre ton retour

Mes mains
Elles iront te chercher
Là où tu t'es cachée
Avec un autre amour

Mes mains
Méprisant les prières
Trembleront de colère
Et je n'y pourrai rien

Mes mains
Pour toujours dans la nuit
Emporteront ta vie
Mais puisque tu le sais

Reviens
Et tout comme autrefois
Elles frémiront pour toi
Dans la joie retrouvée

Reviens
Ne les repousse pas
Ces mains tendues vers toi
Et donne-leur tes mains