mercredi 26 mai 2010

Spinodale decomposition

2D evolution:




One state in 3D:

samedi 22 mai 2010

Un accident matinal à la puissance 2 mots

Aille!

Boum, ouille!

Arrêtes-toi, oh non!

Marchant le nez au vent quand soudain le drame!

Le feu du piéton est vert, je traverse et une voiture me percute de plein fouet!

Juste après une nuit au sommeil entre-coupés, encore dans le monde des rêves, mon esprit vagabonde sur le chemin du travail quand, soudain, un pare-choc m'envoie dans le ciel entre les deux mondes.

Depuis presque un an, comme chaque matin, un choix de locomotion m'est offert pour le trajet: le vélo, le plus rapide, à peine dix minutes, les jambes, qui est une douce transition entre mon lit et le bureau; avec le temps on apprécie ces petits riens, donc mes doux pas de chaussons glissent sur la chaussée jusqu'à un imprévu m'emporte dans le rien.

Le sommeil léger, quand j'étais petit je fermais les yeux tôt le soir et je les ouvrais tôt le matin au son de la chanson « debout les gars réveillez , on va au bout de monde »; depuis l'age adulte, les choix et les tracas font que mon sommeil est rythmé par des arrêts aux stands, des petits pipis nocturnes, et une mécanique du corps plus tout jeune avec l'endoloris matinal du corps allant de mal en pis et mettant de plus en plus de temps à se dissiper, m'accompagnent lors de mon trajet à pied jusqu'au travail et soudainement disparaisse pour la première fois comme par enchantement lorsque mon corps démembré par la collision avec la voiture voltige en l'air dans un ballet final.

jeudi 20 mai 2010

Onde-Corpuscule

Yeux ouverts
Les rêves de vies
avec un passé diffèrent
et un futur extraordinaire
galopent toujours.

Yeux valises
Le temps délocalisé
partout ailleurs
où je ne suis pas
ondule dans l'espace.

Yeux humides
La particule du réel
sur le chemin le matin
encore dans un autre monde
tient la main au petit prince.

Yeux ridés
Les plis de la vie
quantifiant l'age
pas encore serrés
volent mon insouciance.

samedi 8 mai 2010

Mon meilleur ami

Toujours là, nous parlions avant en silence mais, aujourd'hui, dans ce monde étranger, nous ne cachons plus notre amitié fusionnelle et osons discuter ensemble, à haute voix, lors nos déplacements quand le soir est posé sur les trottoirs. Surpris par ce dialogue, les passants nous évitent en nous jetant un regard de biais. Nous nous disons tout, dont les choses inavouables dites à personne d'autre pour ne pas paraitre pour un monstre, les sujets sérieux, sur la politique, la sociologique, la science, où les vives critiques permettent une construction progressive du débat. Quand nous avons un soucis, nos oreilles sont toujours disponibles à l'écoute. Nous avions rêver d'avoir un frère jumeau mais, depuis notre véritable rencontre, nous avons trouvé bien plus. Quoiqu'il se passe, nous serons toujours ensemble jusqu'au notre lit de mort. A toi, à moi, mon âme double.

dimanche 2 mai 2010

Impression de sons

Le son d'une assiette cassée sur le carrelage résonne dans la maison au silence brisée.

Le son du vent fort à travers le feuillage du peuplier hulule dans la prairie qui cavalcade.

Le son de son souffle rauque dans mes oreilles vibre dans un plaisir partagé.

Le son de la musique de Mano Solo "Il m'arrive encore" dresse une vague sur mes poils.

Le son aigu du froissement de deux cailloux agresse mes tympans en douleur.

Le son répétitif du vieux moteur de la Volvo dorlote mon sommeil de doux rêves.

Le son de la sonnerie de la fin d'école libère mon énergie contenue durant de longues heures.

Le son de sa respiration nocturne pousse ma main sur son corps.