mercredi 23 février 2011

Un café patron

   Au petit matin, la fourmilière parisienne grouille
   De sous la terre, sortent en rang serrés
   Sans un mot, sans un regard
   Les fourmis courant à leur travail

Mes rêves nocturnes diffusent encore dans cette foule inhumaine

   Au petit matin, quelques cigales égarées
   Accoudées au zinc où repose des cafés
   Parlent de tout, et aussi de rien
   Quelques minutes, avant de les rejoindre

Mon être s'ouvre à la vie dans l'interaction avec ses inconnus