Au petit matin, la fourmilière parisienne grouille
De sous la terre, sortent en rang serrés
Sans un mot, sans un regard
Les fourmis courant à leur travail
Mes rêves nocturnes diffusent encore dans cette foule inhumaine
Au petit matin, quelques cigales égarées
Accoudées au zinc où repose des cafés
Parlent de tout, et aussi de rien
Quelques minutes, avant de les rejoindre
Mon être s'ouvre à la vie dans l'interaction avec ses inconnus
mercredi 23 février 2011
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