mardi 16 juillet 2013

Individualité



Une deux trois,…, trente, trente et un. Les nombres des années s’enchaînent et la fossoyeuse  m’attend sur un nombre. Lequel je ne sais pas mais lorsque l’on sait compter jusqu’à 30, le reste jusqu’à 100 n’est pas loin. De l’insouciance d’infini temporelle de la jeunesse, il y a maintenant cette certitude de la finitude de ma vie. Et après la fin de ce moi, qu’y-a-t-il ? Cette question est là car je n’appartiens pas à une religion éternelle ou un peuple éternel qui pourrait dépasser mon individualité et aussi car mon cerveau n’est pas lobotomisé par la télévision.  Mais plouf elle disparait car une obligation de la vie m’attend. Je dois travailler...