mercredi 30 juin 2010

Les sourires morts d'automne

A la sortie de la station de métro, les marcheurs écrasent les feuilles mortes des jeux de l'enfance pendant que les dernières pleurent du marronnier. Le soleil s'est couché depuis bien des lunes sur leurs habits noirs. Dans ce vide de vie, seule une triste pâleur se reflète sur les regards d'argents. Le sourire a déserté cette ville. Le chant de badauds ne court plus dans les rues parisiennes. Les regards ont glissés vers un coin en emportant les expressions. Les bonjour bonsoir ont prit la fuite face à un inconnu. Je dessinerai sur le trottoir bitumeux avec une craie le contour de feuilles. Au centre de chaque une, je marquerai ce simple mot: sourire; dans l'espoir que sa sémantique remplisse leur quotidien.

lundi 14 juin 2010

Non, il n'y a rien d'autres a dire:
Que l'horizon du futur est en face de moi
Que les ombres du passé sont derrière moi
Que la terre nourricière est sous moi
Que le ciel spirituel est au-dessus de moi
Et qu'au centre, il y a moi.

dimanche 13 juin 2010

samedi 12 juin 2010

Le temps souffle la poussière dans mes yeux. Aveugle sur cette terre, mes yeux sont grands ouverts dans les rêves où mon frêle esquif, dans une tempête de vie, galope à côté de chevaux blancs vers la sémaphore des marins perdus. J'attends impatiemment d'entrer dans ce pays quand les feux de Saint-Elme ne touchent pas l'extrémité de la journée où l'impression de réminiscence a flotté dans l'ombre des couleurs. Peut-être, il y aura une île au trésor à trouver dans le ciel pleureur d'aventures. Peut-être, il y aura un feu de sentiments brûlant la peau de souffrances et de plaisirs. Que sais-je? Oh oui, emportez-moi les rêves!

mercredi 9 juin 2010

Atmosphère

Il y a un chanteur folk sur les quais de la bay de Sydney. Sa douce mélodie nostalgique me souffle un paysage coupé en deux par une ligne d'horizon s'étalant à l'infini; en bas, il y a une plaine sans végétation dont la terre, couleur rouille, est parsemée de petits rochers, en haut, il y le ciel brumeux rempli d'un pale bleu diffusant. Dans ce décor, les ondes acoustiques de la guitare parcourent ce vide géométrique et me transmettent une sensation de calme ressemblant aux rêves d'un tard matin, à demi-réveillé, après une longue nuit de repos.

mercredi 2 juin 2010

Petit jeu

Merde alors
Mère de Laure
Mer en or
Merci encore