mercredi 23 juillet 2014

Perception temporelle

Dans le chagrin d'amour, son image disparue devient une déesse parfaite.

Dans un éclat de rire, les contractions chantent avec le présent irrésistible.

Dans une naissance, un nouveau être se lance sur la ligne départ rempli
 d'espoir.

Dans un décès, les vivants se remémorent de ce qu'il était et de ce qu'il a fait.

Dans une nouvelle rencontre, la magie des moments se projette petit à petit dans l'avenir.

Dans un corps enchevêtré, le solitude de la vie fusionne avec un autre être dans un plaisir fugace.

Dans le RER, le roulis roule dans le travail et parfois s'égare dans un rêve poétique.

Dans un cœur qui bat...

lundi 23 juin 2014

Faiblesse

Matinée d'écriture
Mon roman
Facekiller
Commencé il y a si longtemps
Rien d'autre à faire
Que lui et moi
Tiens une toute petite pause
Qui a gagné au tennis hier
Clicker sur lequipe.fr
...
2 heures plus tard
Toujours face à l'écran
A glander
Déjà midi
Je m'insulte
Rien fait encore
Feignasse
Puis je m'ordonne
Demain
Je ne succomberai pas
Mais
Demain est toujours demain
...
La vie n'est plus noire
Enfouissant
Ma force de volonté
Faut-il crier au ciel
Pour avoir la folie
De passer des heures
Seul
Perdant conscience
Du temps
Avec rien d'autre
Qu'une concentration
Extrème
Comme un chien battu
Qui poussé
Par l'élan de vie
Mords
La folie de son être
Souffrance
Souffle de vie

jeudi 12 juin 2014

Point

Juste un point sur la ligne infinie du temps
Devant la flèche de l'avenir cette grande inconnue
Derrière le passé une sommation donnant l'être

En mouvement sur un segment de droite
Qui naît de l'amour de corps enlacés
Fusion aléatoire de deux êtres
Qui meurt dans le néant
Où il ne reste rien si ce n'est
Une flamme transmise

vendredi 30 mai 2014

Lutter pour vivre

Epilogue d’une rupture

Pré-rupture : j’ai subi et accepté passivement que ma compagne vide progressivement le sens de notre couple avec l’espoir du retour de ses sentiments.
Rupture : ma compagne n’ayant plus de sentiment amoureux m’a quitté sachant qu’à l’inverse je l’aimais.
Post-rupture : j’ai subi le traumatisme du chagrin d’amour mais en tentant activement de la reconquérir (lui écrire des poèmes, des lettres,…). Elle n’est pas revenue.
Maintenant : j’ai de nouveau gout à la vie en étant dans le présent et avec quelques projets qui sont en train de naître. De plus, je ressens un changement de valeurs en accordant par exemple bien plus d’importance à l’harmonie entre mon corps et mon esprit (exercices quotidien de sophrologie) et aux relations affectives (écoute, réciprocité, apprécier pleinement de recevoir, plaisir de donner).

Analyse courte et générale de ce cas particulier
Face à une oppression/agression affective (rupture, décès, violence conjugale symbolique, violence conjugale physique) ou sociale (harcèlement au travail, temps de transport, stress), on peut distinguer deux attitudes : l’une active et l’autre passive. Cette attitude est la réponse à cette question : ai-je agi contre cette oppression/agression pendant ou après ?
Concernant l’attitude passive, il est vrai que :
1. si l’intensité de l’oppression est faible par exemple deux heures de temps de transport par jour,
2. si l’oppression n’est pas multiple par exemple deux heures de transports + cadence de travail infernal + chef qui vous dévalorise+ tabagisme passif du à votre conjoint
3. si la vie par ailleurs est riche par exemple des amis proches, un couple soudé, des enfants, un travail épanouissant,
alors il est possible de faire preuve d’abnégation car l’impact de l’oppression est mineur. Cependant, si l’une des conditions précédentes n’est pas satisfaite, alors il y a de fortes chances que l’impact soit majeur. En adoptant une attitude passive, la personne subira la situation avec des conséquences psychologiques : perte de confiance en soi, dépression, burn-out.
En revanche, être actif amoindrit les conséquences psychologiques négatives et peut même être à l’origine de « croissance post-traumatique » qui sont des « effets avantageux » tel un changement de valeurs ou de philosophie de vie. Quel que soit le résultat défaite ou victoire,  lutter face à l’oppression  permet de se mettre en mouvement, de ne pas être juste un pion sur l’échiquier. Elle permet de garder le sentiment de pouvoir contrôler les situations stressantes à l’avenir.
Comme ouverture, je finis avec une paraphrase d’une citation du résistant et général de Gaule « La vie a perdu une bataille mais la vie n’a pas perdu la guerre ».

mercredi 30 avril 2014

Pensées

Accepter la singularité de sa condition humaine, avec ses faiblesses, et se faisant accepter celle de l'autre.

Oublier un amour passé, c'est en effacer le sens en y gardant juste des souvenirs.

Se réjouir des petits événements de la vie donnant l'espoir et la possibilité des grands.


Réflexion sur la première pensée en étant mon propre objet d'étude

Ma nature est d'être curieux avec une pensée ouverte, critique et réflexive. Dans ma bibliothèque, des livres "autorisés" Marx, Claude Levis Strauss, Michéa, Clouscard... et "extrémiste", Alain de Benoist, Soral, Finkielkraut... Que partage ces auteurs ? Etre une pensée libre à contre courant. Quand je lis ces livres, le monde se dévoile sous un point de vue inédit. Sans le talent de ces auteurs, je pense appartenir à cette famille restreinte des "électrons libres" (voir les textes de ce blog) . Cette singularité s'impose à moi et me pousse à toujours observer, analyser, synthétiser les nombreux sujets que m'offre le monde extérieur : la politique extérieur (par exemple la conflit syrien, libyen, mon prochain texte...) ou intérieur (par exemple le libéralisme comme seul horizon de la politique), etc.  Je ne sais pas si mes interprétations sont pertinentes. En revanche, j'ai une certitude c'est que  la complexité inhérente à ces sujets et le manque d'informations, font que de nombreuses interprétations différentes peuvent être valables. Et ce qui me désole, c'est que les médias ou mon entourage, interprète généralement dogmatiquement et identiquement la plupart des sujets, une "pensée unique" sans diversité.
Mon mal-être est contre cette uniformité avec l'envie de faire sortir les personnes avec qui j'interagis de la caverne de Platon. Cependant la majeur partie des gens préfèrent vivre leur vie dans leur échelle locale (famille, week-end, travail, sports, sorties, etc) en ne se posant pas plus de questions que cela sur le monde extérieur. Mon ex-conjointe faisant partie de ces personnes ou du moins n'était pas à 200 % sur ces sujets, comme moi. Du coup, il m'arrivait d'être colère contre elle en appliquant une violence symbolique (dénigrement, exaspération...) car je ne comprenais pas pourquoi elle ne s'intéressait pas plus à ces sujets.
Aujourd'hui, je pris conscience de ma singularité avec ses faiblesses : un pessimiste sur la nature humaine, ne pas vivre simplement le temps présent, une mauvais écoute de l'autre sur ces tracas quotidiens, etc. J'accepte ma nature mais ne souhaitepas l'imposer à l'autre. C'est mon jardin secret. Ai-je raison d’être ainsi ? Je n'en sais rien. Mais je pense que ma future conjointe avec sa singularité sera complémentaire par rapport à la mienne.

samedi 26 avril 2014

Une seule vie

Expulser.
Crier au ciel.
Pleurer à la terre.
Ecrire son antre.
Parler à la rue.

Courage.
Avec soi-même.
Avec les autres.
Avec l’en-dedans.
Avec l’au-dessus.

Non.
Ne plus subir.
Ne plus regretter.
Ne plus se blâmer
Ne plus l’idéaliser.

Etre.
En mouvement.
Dans le présent.
Dans le futur.
De nouveau.

Depuis combien de temps

Depuis combien de temps, n’ai-je pas senti la caresse chaude de la brise un soir d’été sur la plage ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas été confiant dans la vie, ici et maintenant, et demain ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas serré des bras en formant un cocon à l’abri du monde ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas lâché un peu prise en participant à une discussion banale ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas ressenti une douce envie de la journée au moment du réveil ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas eu des certitudes optimistes sur l’Homme ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas eu une sensation de plénitude dans un moment unique ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas dit dans ma tête : la vie est belle. ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas senti un sexe se refermer sur le mien après l’orgasme ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas été léger comme une feuille virevoltant dans l’instant présent ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas cuisiné un bon petit plat en sifflotant au son de la radio ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas joué à la grimace à deux en se brossant les dents face au miroir ?
Depuis combien de temps, n’ai-je pas appartenu à un ensemble qui dépassait ma propre existence ?

Depuis si longtemps…

mardi 22 avril 2014

Mosaïque mélangée

Passionné et seul
Mosaïque d'un être libre
De couleurs de formes

Avec une rencontre
Un nouveau monde
Un partage de puzzles

Crainte et désir
Du contact des pièces
Du mélange des pigments

Avoir qu’une seule vie
Alors vaincre ses peurs
Et se mettre en danger

Je la trouverai
Elle qui saura donner
Elle qui saura recevoir

Mais sur mon chemin
Que des formules inconnues
Que des lignes de codes

La rechercher ailleurs
Dans un monde numérique
Sans magie sans chaleur

Ne pas avoir le choix
Par contre je serai tricheur
En jouant avec les règles

Et me voici donc ici
A d’écrire ces lignes
A dévoiler mes tuiles

A toi qui m’offre ton image
Accoudé sur la métaphore
Du titre de ce poème

Avec le simple espoir
Que tu triches avec moi
D’un rêve possible à deux 

mardi 15 avril 2014

Un rêve

Elle. Belle. Ensoleillée. Tissu. Nacré. Transparent. Brise. Ondulé. Bras. Dénudé. Rosé. Frissonner. Sourire. Gêné. Yeux. Terne. Étrange. Loin. Proche. Moi. Nier. Espoir. Oublier. Futur. Rieur. Promesse. Aimer. Vivre. Deux. Ensemble. Vouloir. Toucher. Bloqué.  Impossible. Paralysé. Horreur. Non. Non. Non. Elle. Tête. Baissée. Pleurer. Larmes. Sang. Tissu. Taches. Rouges. Se retourner. Muette. Partir. Mer.  Submerger. Pied. Genou. Fesse. Hanche. Dos. Nuque. Tête. Disparaître. A jamais. Moi. Seul. Froid. Pierre. Ramasser. Coller. Peau. Cœur. Douleur. Brûler. Jeter. Tomber. Mer. Vaguelette. Anneau. Reflet. Or.


Et il ferma les yeux et se réveilla.

Avant l'aube

Je suis toujours ici
Au milieu de cette vie
D’un matin sans l’oubli
Du passé le maudit
Soudain les ombres fuient
Peur du chant des cui-cui
Et du ciel qui bleuit

dimanche 13 avril 2014

Seconde naissance

Belle amour.

 Lever. Coucher. Midi. Minuit. Noisette. Rieurs. Brillant. Sourire. Joyeuse. Onctueuse. Crinière. Long. Bas du dos. Ivoire. Ferme. Douce. Cambrée. Demi-lunes. Mandarines.
   
   Demande. Jamais.  Discussion. Perturbé. Renversement. Simple.  Évidence. Demander. Oui. Pleurer. Joie. Enroulés. Brillée. Irradiée.  Magique. Éternelle. Unique. Image. Mémoire.

 Intimité. Nuit. Caresses. Milles. Douces. Bisou. Fauve. Fusion. Enlacer. Anges. Serrer. Complicité.  Bonne-nuit. Rêver. Réveil. Bonjour. 
  
 Deux. S’aimer. Désirer. Trotter.  Idée. Petite. Futur. Trois. Thomas. Hugo. Marion. Claire. Exister. Imaginaire. Vie. 
    
 Van. Plage. Kangourou. Poisson.  Train. Musée. Canaux. Rues. Tableaux. Caille. Mosaïque. Skis. Amis. Raclette. Vélo. Châteaux. Ascenseur.
  
Cercles. Neveux. Nièces. Tiens. Miens. Anniversaires. Éclats. Rire. Bougies. Flashs. Gâteaux. Parrain. UNO. Bretagne.

       
Armageddon.

Changement. Dégradation. Progressif. Distant. Sortir. Seule. Attendre. Samaritain. Désengagement. Reproches. Colérique. Odeur. Dénigreur. Pessimiste. Désorganisé. Précoce. Pleurer. Matin. Voiture. 

Croire. Espérer. Renouveau. Beau-temps. Tenir. Sourire. Se battre. Endurer. Supporter. Aveuglé. Fuir. Revenir. Muet. Isolé. Tourmenté. Déstabilisé. S’enfermer. Exploser.
    
Irréversible.  Brisure. Abandon. Rejet. Subir. Passif.  Hiver. Désespoir. Crier. Hurler. Écroulé. Détruit. Souffrance. Frénésie. Implorer. Etoiles. Miracles. Égoïste.
  
Seul. Lit. Immense. Chercher. Nuit. Sommeil. Fractionné. Insomnie. Lampe. Chevet. Fumer. Sursaut. Réalité. Cruelle. Sangloter. Fœtal.    

Egaré. Paris. Seul. Empathie. Connecté. Compagnon. Souffrances. Regard. Rouges. Baissés. Apeuré. Fil. Invisible. 
           
Nihilisme. Etre. Détruit. Négation. Démesure. Envies. Malsaine. Interdit. Incompréhensible. Immoral. Perdu. Désespoir. Vide. Regrets. Passé. 

  
Renaissance.

Soutien. Aide. Famille. Amis. Appel. Week-end. Présence. Discuter. Humain. Partager. Émotions. Soutenir.  

Résister. Courage. Porter. Poids. Marcher. Parler. Soi-même. Évacuer. Journée. Entière. Cathartique.  Chemin. Long. Temps.   
    
Sublimer. Souffrance. Nature. Soi. Vrai. Expression. Norme. Intérieur. Dicter. Moi. Nouveau. Espérance. Volonté. Force. Destin. 

Projet. Nouveau. Sens. Futur. Libre. Choisir. Humain. Debout. Mouvement. Seul.  

Ecrire. Roman. Dyslexique. Facekiller.     

jeudi 10 avril 2014

Un peu de news

En ce moment, je suis en vacances et j'en profite pour écrire mon roman. J'ai deux nouveaux chapitres qui viennent s'ajouter au premier. Cela fait 3. Il en reste 3 encore...

J'ai découvert récemment un parolier pierre delanoe. J'ai été touché plus particulièrement par mes mains qui est en résonance avec mes sentiments.

Mes mains
Dessinent dans le soir
La forme d'un espoir
Qui ressemble à ton corps

Mes mains
Quand elles tremblent de fièvre
C'est de nos amours brèves
Qu'elles se souviennent encore

Mes mains
Caressent dans leurs doigts
Des riens venant de toi
Cherchant un peu de joie

Mes mains
Se tendent en prière
Vers ton ombre légère
Disparue dans la nuit

Mes mains
Elles t'aiment à la folie
D'un amour infini
Elles t'aiment pour la vie

As-tu déjà effacé ce passé qui m'obsède?
As-tu déjà oublié que ces mains ont tout donné?

Mes mains
Qui voudraient caresser
Un jour seront lassées
D'attendre ton retour

Mes mains
Elles iront te chercher
Là où tu t'es cachée
Avec un autre amour

Mes mains
Méprisant les prières
Trembleront de colère
Et je n'y pourrai rien

Mes mains
Pour toujours dans la nuit
Emporteront ta vie
Mais puisque tu le sais

Reviens
Et tout comme autrefois
Elles frémiront pour toi
Dans la joie retrouvée

Reviens
Ne les repousse pas
Ces mains tendues vers toi
Et donne-leur tes mains

vendredi 14 mars 2014

Toi et moi

S'aimer jamais sous la même lune
Toi au premier regard jusqu'à ton affirmation de femme
Moi au moment où ton regard brillait le oui de l'infini

Couler des rivières de sangs
Toi d'avoir porté seule les projets de la vie à deux
Moi le cœur aimant vivre la fuite de ton cœur
  
Égrener des jalousies
Toi du reflet des cheveux blond d'une fantôme du passé
Moi t'imaginer enchevêtrée dans le corps d'un autre


dimanche 2 mars 2014

Toi qui existe dans mon imaginaire

Ce soir, je trouve le monde absurde. Je suis là seul devant mon clavier d'ordinateur. Alors oui, je suis un alcoolique de travail. Je passe mon temps à concevoir des algorithmes, les mathématiques numériques, mon univers, mon obsession. Les équations avec les lignes de codes volent au-dessus de mon imaginaire, de mes rêves. Il est quelle heure. 21 h 50 le premier Mars 2014 et j'ai 32 ans. Oui 32 ans et mon monde s'écroule. Dehors, il fait nuit et je suis seul dans cet appartement soudain immense. Tous mes livres sont là dans ma bibliothèque et comme d'habitude je vais en lire un et me transporter au-delà de mon temps au-delà de mon espace. Mais non, je n'y arrive pas ce soir. Il y a cette nature humaine qui a surgit plus forte que jamais. Ce n'est plus une petite voix mais un désir ardent qui me tord les tripes. Vouloir être deux. Etre un, c'est l'immortalité de la science. Etre deux, c'est l'immortalité de la vie. Alors je t'écris ces mots. Toi, la femme qui est né dans mon imaginaire. Toi la femme que je voudrais rencontrer. Toi la femme que je voudrais aimer. Toi la femme avec qui je voudrais partager ma vie.  Soyons fous. Partons ensemble dans un train de nuit et, au matin, on sera dans l'appartement de mes grands-parents aux arcs. On skiera ensemble. Je te regarderai et à voir la courbe de tes skis, mes mains auront le désir d'onduler sur ton corps. Joueur, je ferai devant toi une tentative de 360 degré. Et, bing, je tomberai et ne bougerai plus. Apeuré, tu viendras m'apporter secours. Au moment où tu seras à coté de moi, je te sauterai dessus et on rira de cet blague d'enfant. Cet instant se fixera dans ma mémoire et quand on sera vieux, je pourrai m'y plonger de nouveau. Oui me plonger dans l'éternité de tes yeux rieurs.

mercredi 26 février 2014

Quelques zorribles équations

1 + 1 = 3  (le tout est plus que la somme des parties)

0 + 0  = la tête à toto

1 + 1 = 10 (en base binaire)

deux charentais = un bordelais (le code du département de la Charente est 16, de la Charente maritime 17 et du Bordelais 33, donc 17 +16 =33, il faut être charentais pour comprendre)

1 = UNO (plus qu'une seule carte)

20 + 100 = vincent

à suivre
    

mardi 25 février 2014

Médecin militaire de vol

Un appel, une urgence courir rejoindre le tarmac
Le vent des hélices fait claquer mon anorak
L’hélicoptère s’envole mais pas mon traque
Avec cette montée d’adrénaline donnant la niaque
Assis à côté des hommes des vraies baraques
Des seringues, des compresses dans mon sac
Dans le ciel les traits d’argent des balles tac-tac
C’est la guerre, presque aussi pire qu’en Irak
Arrivé sur la zone, le signe de bouger ok d’acc
Un blessé, du sang partout, une grande flaque
Arrêter l’hémorragie en quelques seconds tic-tacs
L’embarquer loin d’ici vers un lieu sur, le bivouac
Allez tiens ! Vis ! Vis ! Vis ! Pas que tu claques !

lundi 24 février 2014

Sans dessus-dessous

Buvons des clopes ! Fumons des binchs !
Ce soir, je ne serai plus Vincent l'intellectuel mais Vladimir le séducteur. Mon cœur battra au désir d'une beauté latine. Au son de la musique, sans timidité, mon corps ira voguer en rythme de l'ondulation de ses hanches et, à la fin de la première danse, il y aura l'envie animal de toucher nos corps frémissant, d'enlacer nos langues langoureuses, d'unir nos sexes chaud. Nous nous aimerons dans l'ascenseur, devant la porte, dans le couloir, dans le lit, par terre jusqu'au matin. Et, au réveil, mes doigts frôleront sa peau hérissé et non pas ce clavier pour écrire ces mots...      

mercredi 19 février 2014

Souvenir d'émotion

Chaque nano-seconde, le processeur centrale,
Lance une ligne de code procédurale
Multiplier, soustraire, des 0 et des 1
Dans le circuit-intégré dansent les booléens

Tous les programmes en série s'exécutent
Partageant les ressources de l'ordinateur
L'une d'entre elle, le service éditeur
A été appelé d'ouvrir une enquête

Une image boucle dans le système
Sur le récurrence d'un état antérieur
Il faut rechercher sur le disque dure

Les mots clés s'associent plus aucun dilemme
Des flots de mémoire des gigas s'y plug
Bien trop d'information la machine bug

dimanche 16 février 2014

Solitude

Arpenter la voirie de Paris
Cette ville jamais endormi
Seul et loin des autres vies

Rempli des regrets de ah si
Avoir fait cela fait ceci
Alors pas ce temps maudit

Etre réveillé dans la nuit
Nu dans ce si grand lit
Avec comme ami l'ennui

Des larmes cette petite pluie
Égrenées un peu là un peu ici
Quand le chagrin m'envahit

samedi 15 février 2014

Vagabondage dans Paris

Durant l'année ou j'ai vécu à canberra en australie, j'avais pris l'habitude une fois par week-end  de faire le tour du grand lac touchant ma résidence. Pendant ces quelques heures de marche, je me parlais à moi-même sur tous les sujets possibles et imaginables, de mes petits états d’âmes à refaire le monde. Dans ces monologues, mes paroles n'émettaient aucun son mais un sourd aurait été capable d'effectuer une lecture labiale, mes lèvres suivaient le mouvement de l’émission des mots et mes mains s'agitaient à prolonger l'expression de mon discours. Après ce vagabondage, le poids de la solitude était léger comme une plume : j'avais extériorisé en verbalisant le tout pleins d'émotions, de pensées, de mon for intérieur et mon activité sociale, certes avec moi-même, avait été effectuée.
La rupture avec C a provoqué un vide sociale qui me plonge dans un profond sentiment de solitude. Alors, de nouveau, je me suis mis à marcher seul de manière inconsciente, par exemple, aujourd'hui, je suis sortie de chez moi juste pour aller écrire dans un café mais une force irrésistible m'a ordonné d'aller à pied à une libraire à l'autre bout de Paris.  Toujours le désir de parler, de s'exprimer en toute liberté tant sur le fond que sur la forme pendant les longues heures de la marche. Mes émotions sont rarement la joie car les idées noires sont très présentes mais elle sortent avec des larmes sans tourner en boucle dans ma tête.
Lors de ces marches, parmi la multitude de pensées, je me dis que certaines mériteraient d'être écrites. L'écriture, du fait de son impératif de structuration et d'organisation, apporte de la consistance : de l'opinion à l'idée, de l'intuition à l'argumentation, de l'émotion au lyrisme d'un poème (comme mise en abyme, ce texte pensé le temps de la marche d'aujourd'hui). Cependant  peu finissent à l'état d'ébauche sur un de mes cahiers d'écriture, et encore plus rare à l'état achevé dans un article scientifique, sur ce blog. La plupart seront perdus à tout jamais hormis leur vibrations qui permettent à mon cœur de battre.

dimanche 9 février 2014

Avant le jour

Tout Paris dort
Hormis quelques nocturnes.
La lampe au chevet
De mon obscure solitude.
Des larmes tombent 
Sous la pesanteur du passé.
Quand le jour se lèvera
Le train-train quotidien
Sans la locomotive du cœur.    
Peut-être dois-je
Tout abandonner
Fuir cette vie
Et ces idées noires
Qui ne sont pas là
Mais pas très loin.
Envie de marcher
Sur un long chemin
Et renaître
A Compostelle

Rupture conjugal, fracture dans les cercle sociaux

1 Introduction

Les interactions entre les individus peuvent être regroupées en cercles en fonction de la nature du lien. Une taxonomie classique est de trois groupes: famille, ami, travail. Ce qui m'intéresse ici, ce n'est pas les normes et les valeurs régissant les interactions dans chaque cercle, mais t'étudier une double fracture dans les cercles sociaux après une rupture conjugal  : cercle partagé avec le conjoint et cercle de ses amis.

2 Cercle partagé avec le conjoint

Au fur et à mesure de la vie de couple, les conjoints se mettent à partager progressivement leur famille et leurs amis respectif. En fonction du contexte, l'union des cercles des conjoints est potentiellement plus au moins grande. On peut très bien devenir le parrain d'un enfant de la belle-famille et aussi à l'opposé tout faire pour éviter les occasions de voir sa belle-famille. La question est qu'advient-il de cette union des cercles après une rupture entre les conjoints ? Dans la plupart des cas, il y a une rupture brutale de toute relation avec la famille et les amis de son(sa) conjoint(e) quand la rupture est effective. Pourquoi ?
La première raison est que la nature de l'interaction est une triangulaire (le conjoint a construit une interaction avec le cercle belle-famille/amis par l'intermédiaire du conjoint qui était le médiateur) qui ne peut plus être opérante du fait de la séparation des conjoints. De plus concernant le cercle ami, la nature de cette interaction voudrait qu'elle soit librement consenti par les deux personnes (la famille s'impose à vous tandis que l'on choisit ses amis). Or dans le cas des amis de son(sa) conjoint, cette nature a été biaisée car le conjoint s'impose. C'est pourquoi la rupture est encore plus brutale avec les amis de conjoint car elle est en quelque sorte contre-nature.
La seconde raison est que du fait du poids émotionnels négatif, il est difficile à continuer à interagir avec les deux conjoints. L'émotionnel négatif est les déceptions, les colères, les regrets, les souffrances suite à l'échec d'une histoire amour avec l'énergie et le temps dépensés en vain à construire le couple. La difficulté est du à la volonté de la famille des amis de protéger l'être qui lui est cher dont la responsabilité du poids émotionnel est en partie du au conjoint. Une obligation s'impose alors à la famille et les amis : il faut choisir entre les deux conjoints. Et le choix naturel est celui dont on était lié avant leur rencontre.

3 Cercle de ses amis

Lors d'un coup dur accompagné d'une grande souffrance par exemple la rupture avec son conjoint mais aussi être atteint d'une maladie grave, être victime d'une agression physique ou sexuel, la nature de l'interaction avec les amis ou la famille se révèle par cette observation : ont-ils apporté de l'aide à la personne afin de surmonter cet événement de la vie ?
Lors d'une interaction avec une personne, il y a une contagion émotionnelle (les idées noires avec un dépressif et l'envie de rigoler avec un bout en train). Bien que cela soit désagréable de vouloir interagir avec une personne en état de souffrance, quand on a un lien fort avec elle, l'empathie donne la volonté de lui apporter de l'aide pour qu'elle aille mieux. L'intensité de l'aide d'un ami/membre de sa famille est corrélé au dégrée d'empathie intrinsèque et de son attachement à la personne. Concernant la personne souffrante, lors de cette épreuve du feu, elle prendra conscience de qui sont ses vrais amis et de sa famille. Elle filtrera inconsciemment son cercle ami/famille en gardant uniquement ceux ou celles qui lui ont été proche durant cet événement.

4 Conclusion

Une constante dans la vie humaine est que les échelles de temps sont longues pour construire et inversement courte pour la destruction. Dans le cas de cette étude, l'échelle de temps est
- longue dans le processus du partage des cercles famille/amis entre conjoint, mais courte dans le processus de désunion après une rupture,
- longue dans le processus de création de ses cercles familles/amis mais courte dans le processus de filtrage après une grande souffrance.

mercredi 5 février 2014

Rêve de rencontre

Nous nous enverrons des message chaque soir
Racontant avec humour nos petites histoires
Et il y aura un jour où l'on voudra se voir

Lors de cette rencontre il devrait pleuvoir
Dans tous Paris et sur les trottoirs
Peut-être on s'y cassera la poire

Notre destin est impossible à prévoir
Mais j'ose croire, rempli du fou espoir
Du premier regard de tes yeux d'ivoires


Réel imaginaire

Avant-hier, juste une impression de ton état
Les mails croisés étaient notre unique média
Mais hier, nos chemins se sont croisés ici-bas
Et ton sourire espiègle a éclairé nos débats
Emportant mes rêves dans de fous ébats
Dont ce matin garde des traces mes draps

dimanche 26 janvier 2014

Erré, égaré, désespéré

Erré, égaré, désespéré,
Minuit, samedi, soir d’hiver, métro 6, ligne aérienne, légèrement alcoolisé, seul, rêvé
Erré, égaré, désespéré,
Chagrin d’amour, toujours là, depuis des mois,  jamais le même, ce soir nouveau
Erré, égaré, désespéré,
Pulsion d’une rencontre folle, dans la foule d’un concert, au premier regard, un éclair dans la nuit, nos corps soudain figés, plus de temps,
Erré, égaré, désespéré,
Se rapprocher, chuchoter dans mon oreille, des mots surréels, battement d’aile d’un papillon,    
Erré, égaré, désespéré,
Se toucher juste des bouts des doigts, le monde extérieur évanoui, juste nous, tous les deux, fermer les yeux, déposer un simple baiser,
Erré, égaré, désespéré,
Ouvrir les yeux, être nu dans un lit, debout sur nos genoux, se regarder droit dans les yeux, voir nos âmes vivre, nos mains fleureter nos corps, temps infini,
Erré, égaré, désespéré,
Corps enlacés, plus rien que nous deux, odeur salé, sens éveillé, ardeur animal, mystère de l’amour, Erré, égaré, désespéré,
Aube se lever, s’endormir  bras dans les bras,
Erré, égaré, désespéré,
Toi, que j’ai toujours cherchée, toi, que j’ai toujours désirée, toi, que j’ai toujours rêvée.

vendredi 24 janvier 2014

Vendredi 24 Janvier 2014

J'ai la sensation d'être l'étranger d'Albert Camus. Tout est fade sous le ciel gris de Palaiseau. Les évidences, les certitudes, les réalités du passé se sont enfuis laissant un vide émotionnel, un cœur froid et distant qui ne bat plus pour rien. Dualité de la trop grande souffrance, qui un temps m'a connecté si intensément au monde, qui maintenant me laisse seul. Mes projets reliés au travail, qui m'ont demandé tant de sacrifices, ont perdu leur consistance et me semblent futiles. A quoi bon !
Nous sommes tous complètement immergés dans le rôle d'acteur de l'expérience de notre propre vie. Mais là, j'ai l'impression d'être au cinéma en train de regarder le film de ma vie. Et je la trouve futile comme toutes les autres vies humaines. Cela doit être çà le nihilisme, sentiment diamétralement opposé de ma nature. J'ai envie qu'elle revienne ma nature...

lundi 20 janvier 2014

Facekiller, chapitre 1, le coeur

Les événements font que j'ai le temps et l'énergie d'avancer mon roman. J'ai fini le premier chapitre. Il n'est plus téléchargeable car j'ai trouvé une super correctrice. 

dimanche 19 janvier 2014

Maladie du cœur yang-ying

Là. Toujours là. Sur cette foutu terre. Pas le choix. Accepter d'être. Nature cruelle. Né avec une maladie incurable. Unique. En avoir parlé à personne. En parler. Au mieux. Ridicule. Au pire. Enfermé chez les dingos. Un mal pour un bien. Première fois. Ici sur ce blog. Témoigne anonyme. Sans peur de la honte. Malade. Etre malade. Jusqu'à là le seul cas. Mais un jour. Peut-être pandémie. Virus mortel de l'humanité. Médecins trouver l'origine. Moi. A travers ces lignes. Etre atteint de la maladie du cœur yang-ying.  Mon être. Trentenaire. Passionné. Education catho. Bon salaire. Drôle. Apprécié par tous. Copain de rêve. Donc tout parfait. Non. Détesté toujours ma petite copine. N'importe laquelle. La trouver lamentable. Toujours pleins de défauts. Cœur de pierre. Envie de la baffer. Pourtant ailleurs pas envie de faire du mal à une mouche. Pas homo du tout. La vue d'une belle paire de seins. Bander. Au taquet sexuel avec ma copine. Insatiable à la découverte du corps. Délicieuse intimité. Bien qu'entre ses cuisses. Une fois sortie du lit. Ambiance pesante. Lourd. Irrespirable. Même. Intéressante. Aimante. Jolie. Joyeuse. Gentille. Sensible. Féminine. Joueuse. Intelligente. Toujours pareil. La détester. Pourtant essayé toutes les possibilités. Pas non plus un gros macho. Avoir des amies chères. Les appeler. Les voir. Les écouter. Les respecter. Les apprécier. Mais si quéquette. Brutalement du tout au rien. Du respect au mépris. Rien n'y faire. Etre volage alors. Des plans culs réguliers sans lendemain. Fait plus jeune. Épanoui.  Pourquoi se poser. Catho. Fonder une famille. Voix du péché du sexe pour le sexe. Regard du milieu familial. Poids trop lourd à porter. Un jour. Résigner à rester avec une fille détestée. Tout le temps. Sauf au lit. Devoir jouer la comédie de l'amour. Bon comédien au début. Sortir les sentiments toujours. Rapidement. Avoir des colères. Zapper ces paroles. La dénigrer. L'ignorer. Faire des monologues. L'éviter. S'enfuir. Coucher avec d'autres filles. Lui avouer tout. Pourtant ma copine rester. Contaminer par la maladie du Yang-Ying. Plus connard, plus amoureuse. Aveugle de l'amour. Tout pour me garder. Ramper. Me rejoindre au bout du monde. Se perdre. Penser uniquement à mon plaisir. S'épuiser. Seule vouloir vacances appartement acte civil. Qu'importe les blessures. Son cœur battre. Ce manège pendant des années. Puis du jour au lendemain. Un événement de rien du tout. Etranger à la situation. La voir. Rire aux éclats. Ou éclairer par un couché de soleil. Ou danser au rythme de la musique. Moment magique. Hors du temps. Hors du monde. Vision élargie. Tsunami du cœur. Battre soudain. Ne plus être le même. Loup devenu agneau. Tout changer en moi. Regard. Ouvrir les yeux sur sa beauté. Entier. Impatient de la retrouver après le travail. Jaloux. Stresser quand rentrer tard après moi. Simple. La contempler dans des moments de la vie quotidienne. Plaisir. Vouloir partager son bonheur. Infini. Vivre toute ma vie avec elle. Premiers mois extraordinaires. Mais. Maladie du Yang-Ying. Jamais raccord. Elle. S'éloigner en quelques mois. Son regard distant. Vouloir me changer. Moins en moins de sexe. Plus d'envie. Annuler les projets. Trouver des excuses. Sortir sans moi. Nerveuse. Lunatique. Me crier dessus. De mon côté. Pleurer chaque matin. Ne pas y croire. Espérer seulement passager. De pire en pire chaque jour. Inexorable. Fatalité. Moi l'aimer. Elle juste tendresse. Plus de choix. Se séparer. Détruit tous les deux. Différemment. Moi. Chagrin d'amour inconsolable. Elle. Soumission passé. Blessures impossibles à cicatriser. Perte de confiance. Insouciance envolée. Sourire évanoui. Cœur de cristal. Rester seul toute sa vie. Détester les hommes. Ne jamais avoir d'enfant. Irréversible. Voilà pourquoi. Maladie. Devenir pandémie. Fin de l'humanité.     

lundi 6 janvier 2014

Sur une patte d'hirondelle

Lui envoyer juste une lettre
   Écrite d'un seul coup, éclair dans la nuit
   Réveillé dans la nuit blanche, sang de café
   Déchirée cent fois, nuage de confettis 
   Ravagé au petit matin, pilier de bar PMU  
Avec des mots évoquant
   Le souvenir plus rouge qu'une cerise entre des lèvres
   Le désespoir plus noir que l'aile du corbeau
   Le rêve plus orangé que l'impression du soleil levant
   Le rendez-vous plus blanc qu'un flocon de neige 
Où le style sera
   L'alexandrin avec entrain du poète 
   Les mots enflammés de Roméo     
   Les cris décousus de l'ivrogne
   La petite voix du Petit Prince
Et à sa lecture, tu seras
   La chatte indifférente dormant sur le perron
   La chienne bouleversée ayant perdu son os
   La léoparde maussade dans la cage du zoo  
   La papillonne frivole voltigeant dans la prairie


De tous les lettres envoyés sur les pattes d'hirondelles, ces textes sur ce blog, mon amour perdu n’a jamais répondus...