vendredi 14 mars 2014

Toi et moi

S'aimer jamais sous la même lune
Toi au premier regard jusqu'à ton affirmation de femme
Moi au moment où ton regard brillait le oui de l'infini

Couler des rivières de sangs
Toi d'avoir porté seule les projets de la vie à deux
Moi le cœur aimant vivre la fuite de ton cœur
  
Égrener des jalousies
Toi du reflet des cheveux blond d'une fantôme du passé
Moi t'imaginer enchevêtrée dans le corps d'un autre


dimanche 2 mars 2014

Toi qui existe dans mon imaginaire

Ce soir, je trouve le monde absurde. Je suis là seul devant mon clavier d'ordinateur. Alors oui, je suis un alcoolique de travail. Je passe mon temps à concevoir des algorithmes, les mathématiques numériques, mon univers, mon obsession. Les équations avec les lignes de codes volent au-dessus de mon imaginaire, de mes rêves. Il est quelle heure. 21 h 50 le premier Mars 2014 et j'ai 32 ans. Oui 32 ans et mon monde s'écroule. Dehors, il fait nuit et je suis seul dans cet appartement soudain immense. Tous mes livres sont là dans ma bibliothèque et comme d'habitude je vais en lire un et me transporter au-delà de mon temps au-delà de mon espace. Mais non, je n'y arrive pas ce soir. Il y a cette nature humaine qui a surgit plus forte que jamais. Ce n'est plus une petite voix mais un désir ardent qui me tord les tripes. Vouloir être deux. Etre un, c'est l'immortalité de la science. Etre deux, c'est l'immortalité de la vie. Alors je t'écris ces mots. Toi, la femme qui est né dans mon imaginaire. Toi la femme que je voudrais rencontrer. Toi la femme que je voudrais aimer. Toi la femme avec qui je voudrais partager ma vie.  Soyons fous. Partons ensemble dans un train de nuit et, au matin, on sera dans l'appartement de mes grands-parents aux arcs. On skiera ensemble. Je te regarderai et à voir la courbe de tes skis, mes mains auront le désir d'onduler sur ton corps. Joueur, je ferai devant toi une tentative de 360 degré. Et, bing, je tomberai et ne bougerai plus. Apeuré, tu viendras m'apporter secours. Au moment où tu seras à coté de moi, je te sauterai dessus et on rira de cet blague d'enfant. Cet instant se fixera dans ma mémoire et quand on sera vieux, je pourrai m'y plonger de nouveau. Oui me plonger dans l'éternité de tes yeux rieurs.