Accepter la singularité de sa condition humaine, avec ses faiblesses, et se faisant accepter celle de l'autre.
Oublier un amour passé, c'est en effacer le sens en y gardant juste des souvenirs.
Se réjouir des petits événements de la vie donnant l'espoir et la possibilité des grands.
Réflexion sur la première pensée en étant mon propre objet d'étude
Ma nature est d'être curieux avec une pensée ouverte, critique et réflexive. Dans ma bibliothèque, des livres "autorisés" Marx, Claude Levis Strauss, Michéa, Clouscard... et "extrémiste", Alain de Benoist, Soral, Finkielkraut... Que partage ces auteurs ? Etre une pensée libre à contre courant. Quand je lis ces livres, le monde se dévoile sous un point de vue inédit. Sans le talent de ces auteurs, je pense appartenir à cette famille restreinte des "électrons libres" (voir les textes de ce blog) . Cette singularité s'impose à moi et me pousse à toujours observer, analyser, synthétiser les nombreux sujets que m'offre le monde extérieur : la politique extérieur (par exemple la conflit syrien, libyen, mon prochain texte...) ou intérieur (par exemple le libéralisme comme seul horizon de la politique), etc. Je ne sais pas si mes interprétations sont pertinentes. En revanche, j'ai une certitude c'est que la complexité inhérente à ces sujets et le manque d'informations, font que de nombreuses interprétations différentes peuvent être valables. Et ce qui me désole, c'est que les médias ou mon entourage, interprète généralement dogmatiquement et identiquement la plupart des sujets, une "pensée unique" sans diversité.
Mon mal-être est contre cette uniformité avec l'envie de faire sortir les personnes avec qui j'interagis de la caverne de Platon. Cependant la majeur partie des gens préfèrent vivre leur vie dans leur échelle locale (famille, week-end, travail, sports, sorties, etc) en ne se posant pas plus de questions que cela sur le monde extérieur. Mon ex-conjointe faisant partie de ces personnes ou du moins n'était pas à 200 % sur ces sujets, comme moi. Du coup, il m'arrivait d'être colère contre elle en appliquant une violence symbolique (dénigrement, exaspération...) car je ne comprenais pas pourquoi elle ne s'intéressait pas plus à ces sujets.
Aujourd'hui, je pris conscience de ma singularité avec ses faiblesses : un pessimiste sur la nature humaine, ne pas vivre simplement le temps présent, une mauvais écoute de l'autre sur ces tracas quotidiens, etc. J'accepte ma nature mais ne souhaitepas l'imposer à l'autre. C'est mon jardin secret. Ai-je raison d’être ainsi ? Je n'en sais rien. Mais je pense que ma future conjointe avec sa singularité sera complémentaire par rapport à la mienne.