dimanche 16 février 2014

Solitude

Arpenter la voirie de Paris
Cette ville jamais endormi
Seul et loin des autres vies

Rempli des regrets de ah si
Avoir fait cela fait ceci
Alors pas ce temps maudit

Etre réveillé dans la nuit
Nu dans ce si grand lit
Avec comme ami l'ennui

Des larmes cette petite pluie
Égrenées un peu là un peu ici
Quand le chagrin m'envahit

1 commentaire:

Vinchaud a dit…

Clotilde, nous avons été comme deux oiseaux
Qui se frôlent, se touchent, se poursuivent
L’un au soleil levant, l’autre au couchant.
Mais plus d’images entre nous, c’est la nuit
Et ton odeur n’exhale plus l’immense lit
Dont la couette a encore les intenses remous,
De toi me donnant l’extase à en oublier les bords.
Moi, j’étais trop souvent cet enfant tourmenté
Qui voyageait loin dans des terres inaccessibles
Oubliant de vivre avec toi et te regarder
Ton sourire scintiller comme une rivière.
Le jour se lève avec le train-train quotidien
Qui m’emporte bientôt dans le roulis du RER
Mais tu es toujours là, telle une ombre
Qui se serrait cachée au fond de mon cœur.