mercredi 11 décembre 2013

Un cil

Sur ma joue un cil a élu domicile
Le balayer d'un coup cette indocile
Mais non, espèce de gros imbécile
Laisse ce rebut cette tache indélébile
Comme un signe d'accepter dans un deal
Ton être au caractère difficile

Hier soir, avant de me coucher, j'ai jeté un bref coup d’œil dans le miroir de la salle de bain et j'y ai vu un cil sur ma joue. Le premier réflexe naturel a été de vouloir l'enlever mais au moment où ma main allait brossait mon visage, un autre réflexe a retenu mon bras. De suite, je n'ai pas apporté une attention particulière à ce geste refréné cependant, une fois dans le lit, je me suis posé la question de la nature de cette autre réflexe. Ses caractéristiques sont sa violence avec l'arrêt brutal du mouvement et son extériorité par rapport à ma conscience avec ce cri provenant de mon inconscient, "Non, laisse le !". Une tentative d'explication serait le retour de l'affirmation de mon moi après avoir détruit et déprécier par mon chagrin d'amour.

1 commentaire:

Vinchaud a dit…

Le prochain texte en cours d'écriture est de comprendre la nature du nouveau moi qui est en train d'émerger.

Autre version du poème plus esthétique mais un peu cul-cul la praline :
Sur ma joue un cil a élu domicile
Le balayer d'un coup cette indocile
Mais non, espèce de gros imbécile
Sur la mer d'huile s'élèvent des d’îles
Où l'histoire se lit dans les fossiles
Sur ton âme au caractère difficile
Peut naître un tumultueux idylle
Laisse ce rebut cette tache indélébile
Ce signe de t'accepter dans un deal