Nus, nous voulons l'un en face de l'autre dans l'espace vide et noir. Sa peau est blanche nacrée et son corps est svelte. Immobile, sa beauté glaciale me fascine. Je l'aime.
Désiré, ma bouche souhaite déposer un papillon sur son front.
Son regard est dans le mien, sa bouche est une demi-lune.
Efforcé, mon corps n'arrive pas à se rapprocher d'elle.
Son regard est dans le mien, sa bouche est une demi-lune.
Frustré, mon visage se contracte.
Son regard se cerne, sa bouche se ferme.
Excédé, mon esprit tente de dévorer son cerveau.
Son regard est rouge, sa bouche se plisse.
Concentré, ma force intensifie cette volonté.
Son regard est révulsé, sa bouche est écorché.
Une petite voix se fait entendre: "Arrêtes, tu l'aimes!"
Canalisé, mon visage tremble en criant ma fureur.
Son regard est en larmes, sa bouche se tord.
La petite voix résonne: "Réveilles-toi, sinon tu vas la tuer!".
Libéré, ma haine est sans limite.
Son regard s'éteint, sa bouche bleuit.
La petite voix crie: "Prends-lui la main, tu dois la réveiller pour qu'elle te réveille".
Soudain, j'entends: "Arrêtes, tu me fais mal". J'ouvre les yeux et je sens ma main serrer très fort la sienne. Immédiatement, je la lâche. Je me recroqueville dans un coin et sanglotte. Ce n'était qu'un cauchemar mais mon être est encore là-bas.
mercredi 22 octobre 2008
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2 commentaires:
hey vincent!bien je vois que tu continue a ecrire encore et encore...et ne t'arrete pas surtout!c'est fort ce que tu dis!j'aime bien.et je vois que tu as change le titre et meme l'adresse de ton blog! :)
continues ainsi, des bises de strasbourg,clo
Yep, clo! J'écris toujours. N'oublies pas qu'il faudra faire l'histoire de l'arbre quand je serai à Strasbourg.
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