mercredi 22 octobre 2008

Automne

Les feuilles mortes sont tombées des arbres recouvrant le cercueil de mon passé. Perdu dans une tempête d'automne, mes pas solitaires buttent dans les sentiers rocailleux. Mes yeux regardent la danse des nuages, éblouis en de brefs instants par les rayons du soleil. Ma peau hérisse ses lances face aux bourrasques du vent, tremblant dans mes vêtements détrempés. Sans abris, la route m'emporte dans mon être pour la première fois.

Ce texte est tout petit comparé à celui de Paul Verlaine:
http://poesie.webnet.fr/poemes/France/verlaine/3.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour répondre à ta question, je crois que c'est celui là mon préféré.