De ma main maladroite, j'ai essayé en vain
De défaire ton âme filé au nœud gordien.
Avec témérité, je me suis immiscé
Dans le sombre caveau de ton triste passé.
Dans ce labyrinthe, avec la foi, j'ai cru
Qu'ensemble, on pourrait s'enfuir de tes démons.
Par moments, tu semblais ne plus être perdu.
Mais l'horrible revenait en tuant mes illusions.
En retour, j'attendais rien. Douce était ma vie.
Il y a eu ce jour où un rocher m'a embouti.
Sur mes plaies ouvertes, tu y as jeté du sel.
Chaqu'un porte sa croix! J'aperçois ton ciel.
Au loin, une corde serpente ta voute saphir
Fuir? Non! Il y a un noeud coulant pour en finir
Tes spasmes érigeront ton fier membre viril
La danse des pendus cisaillera ton fil.
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