samedi 22 mai 2010

Un accident matinal à la puissance 2 mots

Aille!

Boum, ouille!

Arrêtes-toi, oh non!

Marchant le nez au vent quand soudain le drame!

Le feu du piéton est vert, je traverse et une voiture me percute de plein fouet!

Juste après une nuit au sommeil entre-coupés, encore dans le monde des rêves, mon esprit vagabonde sur le chemin du travail quand, soudain, un pare-choc m'envoie dans le ciel entre les deux mondes.

Depuis presque un an, comme chaque matin, un choix de locomotion m'est offert pour le trajet: le vélo, le plus rapide, à peine dix minutes, les jambes, qui est une douce transition entre mon lit et le bureau; avec le temps on apprécie ces petits riens, donc mes doux pas de chaussons glissent sur la chaussée jusqu'à un imprévu m'emporte dans le rien.

Le sommeil léger, quand j'étais petit je fermais les yeux tôt le soir et je les ouvrais tôt le matin au son de la chanson « debout les gars réveillez , on va au bout de monde »; depuis l'age adulte, les choix et les tracas font que mon sommeil est rythmé par des arrêts aux stands, des petits pipis nocturnes, et une mécanique du corps plus tout jeune avec l'endoloris matinal du corps allant de mal en pis et mettant de plus en plus de temps à se dissiper, m'accompagnent lors de mon trajet à pied jusqu'au travail et soudainement disparaisse pour la première fois comme par enchantement lorsque mon corps démembré par la collision avec la voiture voltige en l'air dans un ballet final.

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