lundi 17 novembre 2008

La vague

Sur mon frêle esquif, ballotté par les flots,
Je scrute le large dans l'attente que l'océan
Propage une onde plus haute qu'un géant;
Qui coupe l'horizon, qui élève les eaux.

Le soleil se couche emportant mes espoirs.
Sur cette mer d'huile, mon regard d'au revoir
S'écarquille soudain. De droite à gauche,
Une vague immense, galope, approche.

Je fuse au large pour être au peak
Vite se retourner, la barre me gagne
Mes biceps pagaillent pour lancer ma coque
A la folle allure de cette licorne.

Mes bras poussent le surf d'un coup de courage
Et mes pieds se posent debout sur ce vide.
Dévalant la pente, la chute est rapide.
Mon corps s'incline pour lancer le virage.

Mes mains effleurent l'eau et ralentit mon vol.
Dans un tube parfait, sa lèvre m'enroule.
Dans cette cathédrale, la seconde se suspend
Jamais été aussi vivant qu'a cet instant.

3 commentaires:

Vinchaud a dit…

La seconde partie du poême arrive lundi prochain

Clopin-clopant a dit…

que de lundi se sont écoulés depuis ce "lundi prochain" ! après la soutenance tu n'auras plus d'excuses pour ne pas le finir...

Vinchaud a dit…

Oui Clopin-clopant. Je l'ai enfin fini avec plus de un an de retard.