samedi 12 juin 2010

Le temps souffle la poussière dans mes yeux. Aveugle sur cette terre, mes yeux sont grands ouverts dans les rêves où mon frêle esquif, dans une tempête de vie, galope à côté de chevaux blancs vers la sémaphore des marins perdus. J'attends impatiemment d'entrer dans ce pays quand les feux de Saint-Elme ne touchent pas l'extrémité de la journée où l'impression de réminiscence a flotté dans l'ombre des couleurs. Peut-être, il y aura une île au trésor à trouver dans le ciel pleureur d'aventures. Peut-être, il y aura un feu de sentiments brûlant la peau de souffrances et de plaisirs. Que sais-je? Oh oui, emportez-moi les rêves!

1 commentaire:

Clopin-clopant a dit…

On sent l'intensité qui anime ces rêves, par tes mots qui mêlent douceur à ferveur ; poésie de contraste qui fait que ces rêves n'en deviennent que plus vivant.
Ton texte m'a séduit, je ne me lasse pas de le relire en attendant d'être j'espère emportée dans ce tourbillon de vie.