lundi 30 mai 2011

Roland Garros

Le tennis, à Roland Garros, c'est deux adversaires qui tapent de toutes leurs forces une petite balle jaune dans le terrain ocre de la terre battue jusqu'à ce que la balle tombe dans le filet ou rebondisse à l'extérieur du court. Et à ce niveau de jeu, la rage de vaincre accompagne le bruit de chaque frappe de la raquette contre la balle d'un cri animal, orgasmique chez certaines joueuses. Autour de cette arène romaine, le public vibre en une seule entité au tempo des frappes fasciné par ce combat où un seul sortira vainqueur et acclame les guerriers des temps modernes quand ils reprennent leur souffle après une folle dépense d'énergie dont les corps ruissellent de sueur. Chaque joueur puisse tout ce qu'il a en lui dans l'espoir qu'à la fin du tournoi, il soit celui qui dressera la coupe du vainqueur haut dans le ciel.
J'aime ce combat civilisé où notre part animal s'exprime, où le droit à l'excellence règne et où les idéologies sont aux vestiaires.

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